- Venez rencontrer l'équipe de "Basta !" lors des réunions annoncées sur ce blog régulièrement.

lundi 22 décembre 2014

BASTA AU PROJET  D’UN PALAIS DES CONGRES A METZ !

DONNEZ LA PRIORITE AUX BESOINS SOCIAUX !


Ces dernières années, la ville de Metz a ouvert et planifié plusieurs grands chantiers immobiliers placés sous l'égide de l'écologie et de la mixité sociale.
Le plus avancé des chantiers est celui du quartier de l'amphithéâtre. Au cœur du quartier, le centre Pompidou. Là encore, la réalité fait place à la fumée de la communication : financement bancal du fonctionnement, moins-disant social en matière de gestion du personnel, dispositif de médiation culturelle embryonnaire, spécialisation extrême du lieu qui en fait surtout un outil touristique au détriment d'une appropriation réelle par les Messins.
A l'autre bout de la friche, nos élus veulent  placer un inutile et coûteux centre des congrès pour favoriser le tourisme entrepreneurial. Entre les deux équipements, des boutiques de luxe et des immeubles d'architectes…, avec 20 % de logements sociaux (minimum légal). Sous couvert de densification de l'habitat, on accumule les étages pour satisfaire les promoteurs.
Les élus  nous préparent une ville pour les riches !
BASTA était présent dans le public lors du dernier conseil municipal de l'année 2014, jeudi 18 décembre, pour dénoncer l'opération commerciale de la ville avec le groupe KINEPOLIS concernant le projet de structuration de l'offre cinématographique dans l'aggomération messine.



                                                    Dominique Gros fait son cinéma !

C'est un nouveau coup dur que le maire de Metz Domique Gros vient d'infliger à la culture et à l'attractivité du centre ville. La municipalité, qui a pris la décision sans consultation des usagers et de la population de brader les cinémas du centre-ville au géant Kinépolis, signe ainsi une attaque sans précédent contre le pluralisme et la créativité en matière de programmation cinématographique dans notre agglomération.

Basta ! condamne une mesure néfaste au cinéma d’Art et Essai largement ignoré de la municipalité qui préfère nous dérouler le scénario éculé d'une majorité qui favorise l' affairisme commercial et des projets aussi inutiles que coûteux.

Basta ! souhaite pour Metz un happy end bien plus ambitieux que le triste nanar produit par l'équipe de Dominique Gros. Selon nous la ville doit penser une politique culturelle visant à préserver, promouvoir, et transmettre la culture de toutes et tous. Elle ne doit pas considérer les événements et les lieux culturels comme un moyen de promotion ou d’autosatisfaction d’un petit nombre ou être en attente de résultats mesurables, mais doit considérer la culture comme fait de gratuité, de découverte inattendue, et de liberté de jugement.
Afin que le rideau ne soit pas définitivement tiré sur les espoirs de voir continuer à vivre un cinéma indépendant dans notre ville, Basta ! demande un référendum sur cette question. Ce n’est pas seulement un choix qui concerne le cinéma, l’offre culturelle ou l’aménagement d’une ville : c’est aussi un choix de société, celui de ne pas laisser le 7ème art aux marchands de pop corn.

dimanche 7 décembre 2014

Qui sommes-nous ?

Nous sommes des femmes et des hommes engagés socialement et syndicalement. Issus de courants politiques divers (anticapitalistes, communistes, libertaires, éco- logistes, décroissants) ou simples citoyens, nous sommes unis dans « Basta ! » pour défendre un projet commun que nous avons défini à l’occasion de notre participation aux élections municipales de Metz en 2014.

ensemble luttons pour le droit : au logement, au travail, à la santé, aux services publics gratuits

ensemble luttons pour : une ville solidaire et un environnement préservé Chaque habitant a son mot à dire sur la répartition des richesses, la gestion des ressources naturelles et de l’espace urbain.

Basta ! aux mascarades politiciennes et à la logique du profit

rejoignez nous !

Prochaine réunion de « Basta ! » :  lundi 5 janvier 2015 19h30 – 

salle des coquelicots Mairie de Quartier du Pontiffroy

Action pour le service public de l'eau

Remunicipalisation du service de l'eau



 Aux habitants de METZ et des communes alimentées par le service des  eaux  de Metz

BASTA VEOLIA!

Le 1er juillet 2018, prendra fin le contrat de concession du service de distribution d'eau potable, qui lie la ville de Metz à la multinationale Véolia-Mosellane-des Eaux.

En France et dans le monde, de nombreuses communes et syndicats de communes, après concession   aux géants de la distribution d'eau (Véolia, Suez, Saur...) ont repris leur  service en gestion publique. (Paris, Grenoble, Nice, Rouen, Saint-Malo, Cherbourg.....).

Partout le prix de l'eau a baissé et les élus et citoyens peuvent à nouveau contrôler ce bien commun indispensable à la vie quotidienne de chacun.

L'eau n'est pas une marchandise!

En 2018, continuerons-nous de financer la multinationale Véolia ou repasserons-nous à une régie  publique ?

Nous exigeons un grand débat citoyen, à l'issue duquel chacun pourra exprimer son choix.           

Pour la gratuité scolaire dans les écoles publiques à Metz

      Basta l'école publique payante !


La gratuité scolaire s’impose depuis 1881. Elle est érigée en principe par le préambule de la Constitution de 1946. Selon le Code de l’Éducation (art. L132-1), « L'enseignement public dispensé dans les écoles maternelles et les classes enfantines et pendant la période d'obligation scolaire […] est gratuit. »
Dans la réalité, à chaque rentrée scolaire, tous les parents d'élèves doivent mettre la main à la poche pour financer des fournitures qui leur sont demandées à partir des listes établies dans les écoles. De plus, les coopératives sont mises à contribution pour l'achat de fournitures scolaires qui relèvent du financement que devrait assurer la commune.
La gratuité scolaire est un des fondements de l'égalité des citoyens devant l'éducation. Pour cette raison, les militant(e)s du groupe « Basta ! » luttent pour que toutes les dépenses pédagogiques des écoles maternelles et élémentaires soient prises en charge par la Ville de Metz.
Aussi, nous demandons :
¨     Le financement par la commune des dépenses scolaires à hauteur des besoins réels pour satisfaire à l'obligation de gratuité scolaire. Dès à présent, la somme allouée par la ville doit être augmentée de 80 euros par enfant. Cette mesure engendrerait un coût supplémentaire de 800 000 euros pour le budget municipal, soit moins que  la subvention municipale  allouée  au  Centre de formation du FC Metz (900 000 euros).
¨     La mise en place d’une concertation entre les écoles et la Ville afin de définir les modalités collectives d'achat, de sélection et de distribution des fournitures scolaires.
¨     La gratuité des transports scolaires pour les collégiens et les lycéens. Le prix de ces transports a quasiment doublé à Metz depuis la dernière rentrée.

gratuité des transports en commun


Transports en commun dans l'agglomération messine, un an après :

« Basta Kéolis ! »

Retour en régie 100 % publique
pour répondre à l'urgence écologique
et à l'urgence sociale !
Gratuité pour toutes et tous !

BILAN. L'amélioration réelle sur les 2 lignes Mettis ne compense pas la dégradation sur le reste du réseau. Rien n'est réglé pour la circulation en ville : matin, midi et soir, on reste dans les embouteillages. Les bus sont chers et le déficit des TAMM est lourd. Il faut tout revoir.

Le bilan de la fréquentation sur l'ensemble du réseau Le Met' un an après l'inauguration en grande pompe du Mettis n'est pas positif : après les investissements massifs (230 millions €), la fréquentation n'a pas décollé. Même sur les 2 lignes en site propre elle ne progresse que de 28 %. L'option P+R (parking relais) est un fiasco : rien n'a été fait pour qu'elle réussisse. Ni Kéolis qui rachète aussi des parkings ni Vinci n'avaient intérêt à leur réussite ! Et la ville de Metz s'est empêtrée dans des contrats avec Vinci et consorts où elle a intérêt elle-même à remplir les parkings payants ! Ajoutez à cela l'augmentation de 3 % en moyenne en juillet des tarifs et on se retrouve avec un déficit de TAMM (Transports de l'Agglomération Metz Métropole, société anonyme d'économie mixte locale) de 8 millions €. Les intérêts payés aux banques (6 millions €) grèvent le budget.
DÉMOCRATIE RÉELLE. C'est sous le regard et avec la participation de toutes et tous que les décisions doivent être prises.

« Basta ! » a demandé que tout soit mis sur la table, les comptes en recettes et dépenses, la billetterie. Toute la lumière doit être faite sur le dépassement très important lors des travaux (60 millions pour un projet de 170 millions € soit 35%) : des 2 hypothèses – incompétence ou bien soumission à des intérêts privés -, aucune n'est acceptable. Ni les usagers ni les salariés de Kéolis et leurs organisations syndicales n'ont été associés aux décisions. C'est ainsi qu'on arrive à des dégradations après réorganisation !

RÉGIE PUBLIQUE. Il faut retrouver la maîtrise publique sur les transports collectifs.

Qu'avions-nous à gagner à nous associer à la SNCF (15%) pour la gestion de nos bus, cette société en cours de privatisation totale, qui ferme des lignes de chemin de fer pour cause de rentabilité financière insuffisante ? Qu'avions-nous à gagner en remettant les clés du réseau à KÉOLIS (25%), filiale de la SNCF et détenue pour partie par le principal fonds de pension canadien ? Pour ceux qui auraient des doutes sur les buts poursuivis par KÉOLIS à Metz comme à Atlanta, à Bergen comme à Bombay, le patron a mis les points sur les i dans « Ville, Rail et Transports » de septembre: « nous militons pour une augmentation des tarifs ». C'est dit, c'est net ! Et les élus de Metz Métropole se sont faits carpette en devançant ses vœux : ils ont voté l'augmentation de 3 % au 1er juillet. Il faut bien servir les actionnaires ! Malgré le déficit record, Kéolis se garantit des revenus  importants. Il faut arrêter cet attelage à 3 dans sa fuite en avant et agir avec détermination pour un retour en régie 100 % publique !

GRATUITÉ. L'urgence de la gratuité commandée par l'urgence écologique et l'urgence sociale.

Dos au mur lors du pic de pollution du printemps, les pouvoirs publics ont décidé 3 jours de gratuité. Mais c'est tous les jours que la circulation automobile contribue au réchauffement climatique ! C'est en ville qu'il est le plus urgent d'agir, c'est en ville aussi que les possibilités sont les plus grandes : la gratuité des bus pour toutes et tous et l'action résolue pour l'usage massif, régulier et sécurisé du vélo feront reculer l'usage de la voiture et les émissions de CO2.
Les difficultés s'aggravent pour le plus grand nombre. Les jeunes vivent souvent la précarité et les retraités sont nombreux à connaître de grandes difficultés. Une majorité « d'actifs en emploi » peine pour les fins de mois, les chômeurs et les personnes vivant avec le seul RSA endurent. Nous disons :« Basta le ticket ! Gratuité pour toutes et tous ! »

FINANCER. Il faut relever le « versement employeur », renoncer aux Grands Projets Inutiles et rétablir les dotations de l’État aux communes. Le transport payant et les sociétés d'économie mixte avec délégation de service public génèrent des coûts qui disparaîtront…

Les rentrées pour les tickets ou cartes mensuelles ne représentaient que 16 % du coût total du fonctionnement du réseau. Certains coûts n'existeront plus avec la gratuité : le contrôle, une partie de l'administration, les automates et leur maintenance… Les dividendes des actionnaires de KÉOLIS auront également disparus…  Le pilier principal du financement restera la cotisation légale « versement employeur » des entreprises de plus de 9 salariés. Le récent passage de 1,8 % à 2 % a provoqué les hurlements des patrons du MEDEF. Oui, c'est là qu'il faut prélever ! De même, il faut rétablir les dotations de l’État aux communes. L'austérité  étrangle les communes. Et puis, enfin, il faut définitivement arrêter ce Grand Projet Inutile qu'est le Palais des congrès. Non, la gratuité n'est pas une utopie sans financement ! C'est un choix de société.

action de Basta 11 novembre 2014

Communiqué de presse du mouvement 'Basta!' - Metz – 10 novembre 2014
«Ah dieu! que la guerre est jolie.»

La 1ère guerre mondiale fut une boucherie, décidée par les puissants pour régler leurs rivalités. 9 millions de morts, près de 20 millions de blessés. A l’occasion du centenaire de cette guerre, les commémorations officielles, censées rendre hommage à ces millions de sacrifiés, nous replongent dans l’ambiance nationaliste et militariste qui a mené ces hommes à la mort, sans jamais évoquer la question des responsabilités.
Samedi 8 novembre, de 10h30 à 11h30, le mouvement 'Basta!' a organisé une déambulation animée et engagée. Les militantes et les militants ont changé les noms des lieux publics qui portent encore les noms des 'fauteurs de guerre'.


Mardi 11 novembre, à 9h00, le mouvement 'Basta!' a été présent en marge de la cérémonie officielle, qui a eu lieu devant le monument aux morts près de porte Serpenoise, pour rappeler les causes idéologiques, politiques et économiques du conflit ainsi que la responsabilité des 'fauteurs de guerre'.

Indécence du protocole 'militaro-républicain'!
A Metz, les commémorations de l'Armistice sont traditionnellement une succession de cérémonies patriotiques entre deux services religieux - (1). Elles sont l'occasion de défilés militaires, remises de décorations et d'expositions (parfois de matériel militaire). A Metz, l'Armée a droit à tous les honneurs dans les cérémonies officielles. On se demande bien pourquoi? Le rôle joué par l'institution avant et pendant le conflit est à minima controversé. C'est pourtant sans rougir qu'on commémore le massacre de masse orchestré par les généraux de l'époque à grand renfort d'uniformes rutilants, de clairons, de drapeaux, de 'garde à vous' et d'aubades franco-allemandes. «Ah dieu! que la guerre est jolie».

Le devoir de mémoire dévoyé!
Ces commémorations sont une injure au souvenir des millions de personnes utilisées comme de la 'chair à canons' par les grandes puissances européennes. Elles évacuent les questions des origines du conflit et des responsabilités dans le déclenchement de la guerre, tout en réactivant les ressorts émotionnels du nationalisme et du militarisme. Sous l'égide des associations censées porter le devoir de mémoire, les poilus deviennent des 'héros morts pour la patrie', au même titre que les victimes des autres conflits armés, comme si l'on pouvait mettre sur le même plan les sacrifiés de la 'Der des Der', les résistants de 39-45, les soldats des guerres coloniales et les professionnels engagés dans les opérations extérieures - (2). Pour transmettre cette mémoire partisane, on hésite pas à solliciter le concours des lycées (3) et on va même jusqu'à faire porter des uniformes à des enfants... sans doute pour mieux préparer la paix - (4).

Et les élus locaux, complices, marchent aux pas!

(1) 11 novembre 2013 - agenda en ligne sur le site de la ville de Metz
http://www.mairie-metz.fr/agenda/fiche-9007.php
11 novembre 2013 – vidéo du Souvenir français
(2) le site du Souvenir français Metz
http://souvenirfrancaismetz.fr


le mot du président (André Masius) sur le site (no comment):
«Depuis sa création, la mission de notre Comité est la transmission de notre mémoire patriotique, c’est-à- dire la transmission du souvenir du sacrifice de nos Aînés pour notre Liberté, le plus beau cadeau que nous ont légué nos parents, notre Patrie. Cette mission demeure plus que jamais essentielle à l’heure où les rangs des survivants de la Second Guerre mondiale et de la Guerre d’Indochine sont de plus en plus clairsemés et au moment où nos combattants payent encore un trop lourd tribut de Morts pour la France, en opérations externes (Opex) au service de la Patrie».
(3) 11 novembre 2013 – vidéo de France 3
https://www.youtube.com/watch?list=PL2wIm4_WJ1uWfmOr4TlbI2UnO9b5tW9l6&v=CpTpJR5GUCA

(4) commémoration franco-allemande du début du conflit - 2 août 2014 à Metz
photo de gosses en uniformes (édifiant) – un orchestre de la Bundeswehr sur la place d'Arme
http://metz.fr/actus/2014/140804_il_y_a_100_ans_la_grande_guerre.ph

samedi 6 décembre 2014

                                                           Qui sommes-nous ?

Nous sommes des femmes et des hommes engagés socialement et syndicalement. Issus de courants politiques divers (anticapitalistes, communistes, libertaires, éco- logistes, décroissants) ou simples citoyens, nous sommes unis dans « Basta ! » pour défendre un projet commun que nous avons défini à l’occasion de notre participation aux élections municipales de Metz en 2014.

ensemble luttons pour le droit : au logement, au travail, à la santé, aux services publics gratuits

ensemble luttons pour : une ville solidaire et un environnement préservé Chaque habitant a son mot à dire sur la répartition des richesses, la gestion des ressources naturelles et de l’espace urbain.

Basta ! aux mascarades politiciennes et à la logique du profit

rejoignez nous !

Remunicipalisation du service de l'eau



 Aux habitants de  METZ et des communes alimentées par le service des  eaux  de Metz

BASTA VEOLIA!

Le 1er juillet 2018, prendra fin le contrat de concession du service de distribution d'eau potable, qui lie la ville de Metz à la multinationale Véolia-Mosellane-des Eaux.

En France et dans le monde, de nombreuses communes et syndicats de communes, après concession   aux géants de la distribution d'eau (Véolia, Suez, Saur...) ont repris leur  service en gestion publique. (Paris, Grenoble, Nice, Rouen, Saint-Malo, Cherbourg.....

Partout le prix de l'eau a baissé et les élus et citoyens peuvent à nouveau contrôler ce bien commun indispensable à la vie quotidienne de chacun.

L'eau n'est pas une marchandise!

En 2018, continuerons-nous de financer la multinationale Véolia ou repasserons-nous à une régie  publique ?

Nous exigeons un grand débat citoyen, à l'issue duquel chacun pourra exprimer son choix.           

Gratuité des transports en commun



Transports en commun dans l'agglomération messine, un an après :

« Basta Kéolis ! »

Retour en régie 100 % publique
pour répondre à l'urgence écologique
et à l'urgence sociale !
Gratuité pour toutes et tous !

BILAN. L'amélioration réelle sur les 2 lignes Mettis ne compense pas la dégradation sur le reste du réseau. Rien n'est réglé pour la circulation en ville : matin, midi et soir, on reste dans les embouteillages. Les bus sont chers et le déficit des TAMM est lourd. Il faut tout revoir.

Le bilan de la fréquentation sur l'ensemble du réseau Le Met' un an après l'inauguration en grande pompe du Mettis n'est pas positif : après les investissements massifs (230 millions €), la fréquentation n'a pas décollé. Même sur les 2 lignes en site propre elle ne progresse que de 28 %. L'option P+R (parking relais) est un fiasco : rien n'a été fait pour qu'elle réussisse. Ni Kéolis qui rachète aussi des parkings ni Vinci n'avaient intérêt à leur réussite ! Et la ville de Metz s'est empêtrée dans des contrats avec Vinci et consorts où elle a intérêt elle-même à remplir les parkings payants ! Ajoutez à cela l'augmentation de 3 % en moyenne en juillet des tarifs et on se retrouve avec un déficit de TAMM (Transports de l'Agglomération Metz Métropole, société anonyme d'économie mixte locale) de 8 millions €. Les intérêts payés aux banques (6 millions €) grèvent le budget.

DÉMOCRATIE RÉELLE. C'est sous le regard et avec la participation de toutes et tous que les décisions doivent être prises.

« Basta ! » a demandé que tout soit mis sur la table, les comptes en recettes et dépenses, la billetterie. Toute la lumière doit être faite sur le dépassement très important lors des travaux (60 millions pour un projet de 170 millions € soit 35%) : des 2 hypothèses – incompétence ou bien soumission à des intérêts privés -, aucune n'est acceptable. Ni les usagers ni les salariés de Kéolis et leurs organisations syndicales n'ont été associés aux décisions. C'est ainsi qu'on arrive à des dégradations après réorganisation !

RÉGIE PUBLIQUE. Il faut retrouver la maîtrise publique sur les transports collectifs.

Qu'avions-nous à gagner à nous associer à la SNCF (15%) pour la gestion de nos bus, cette société en cours de privatisation totale, qui ferme des lignes de chemin de fer pour cause de rentabilité financière insuffisante ? Qu'avions-nous à gagner en remettant les clés du réseau à KÉOLIS (25%), filiale de la SNCF et détenue pour partie par le principal fonds de pension canadien ? Pour ceux qui auraient des doutes sur les buts poursuivis par KÉOLIS à Metz comme à Atlanta, à Bergen comme à Bombay, le patron a mis les points sur les i dans « Ville, Rail et Transports » de septembre: « nous militons pour une augmentation des tarifs ». C'est dit, c'est net ! Et les élus de Metz Métropole se sont faits carpette en devançant ses vœux : ils ont voté l'augmentation de 3 % au 1er juillet. Il faut bien servir les actionnaires ! Malgré le déficit record, Kéolis se garantit des revenus  importants. Il faut arrêter cet attelage à 3 dans sa fuite en avant et agir avec détermination pour un retour en régie 100 % publique !

GRATUITÉ. L'urgence de la gratuité commandée par l'urgence écologique et l'urgence sociale.

Dos au mur lors du pic de pollution du printemps, les pouvoirs publics ont décidé 3 jours de gratuité. Mais c'est tous les jours que la circulation automobile contribue au réchauffement climatique ! C'est en ville qu'il est le plus urgent d'agir, c'est en ville aussi que les possibilités sont les plus grandes : la gratuité des bus pour toutes et tous et l'action résolue pour l'usage massif, régulier et sécurisé du vélo feront reculer l'usage de la voiture et les émissions de CO2.
Les difficultés s'aggravent pour le plus grand nombre. Les jeunes vivent souvent la précarité et les retraités sont nombreux à connaître de grandes difficultés. Une majorité « d'actifs en emploi » peine pour les fins de mois, les chômeurs et les personnes vivant avec le seul RSA endurent. Nous disons :« Basta le ticket ! Gratuité pour toutes et tous ! »

FINANCER. Il faut relever le « versement employeur », renoncer aux Grands Projets Inutiles et rétablir les dotations de l’État aux communes. Le transport payant et les sociétés d'économie mixte avec délégation de service public génèrent des coûts qui disparaîtront…

Les rentrées pour les tickets ou cartes mensuelles ne représentaient que 16 % du coût total du fonctionnement du réseau. Certains coûts n'existeront plus avec la gratuité : le contrôle, une partie de l'administration, les automates et leur maintenance… Les dividendes des actionnaires de KÉOLIS auront également disparus…  Le pilier principal du financement restera la cotisation légale « versement employeur » des entreprises de plus de 9 salariés. Le récent passage de 1,8 % à 2 % a provoqué les hurlements des patrons du MEDEF. Oui, c'est là qu'il faut prélever ! De même, il faut rétablir les dotations de l’État aux communes. L'austérité  étrangle les communes. Et puis, enfin, il faut définitivement arrêter ce Grand Projet Inutile qu'est le Palais des congrès. Non, la gratuité n'est pas une utopie sans financement ! C'est un choix de société.

Gratuité scolaire

La gratuité scolaire s’impose depuis 1881. Elle est érigée en principe par le préambule de la Constitution de 1946. Selon le Code de l’Éducation (art. L132-1), « L'enseignement public dispensé dans les écoles maternelles et les classes enfantines et pendant la période d'obligation scolaire […] est gratuit. »
Dans la réalité, à chaque rentrée scolaire, tous les parents d'élèves doivent mettre la main à la poche pour financer des fournitures qui leur sont demandées à partir des listes établies dans les écoles. De plus, les coopératives sont mises à contribution pour l'achat de fournitures scolaires qui relèvent du financement que devrait assurer la commune.
Les militants du groupe « Basta ! » luttent pour que toutes les dépenses pédagogiques des écoles maternelles et élémentaires soient prises en charge par la commune de Metz. Aussi, nous demandons :
¨      La mise en place d’une charte d'équipement pour les écoles établissant, par une concertation entre les écoles et la ville, une liste des équipements nécessaires pour assurer les enseignements définis par les programmes.
¨      Le financement par la commune des dépenses scolaires à hauteur des besoins réels pour satisfaire à l'obligation de gratuité scolaire. Dès à présent, la somme allouée par la ville doit être augmentée de 80 euros par enfant dans les trois types de classes (élémentaires, maternelles et classes spécialisées).

lundi 24 mars 2014

Déclaration à la suite du premier tour

Les candidats de la liste « Basta ! » remercient toutes celles et tous ceux qui ont soutenu leur démarche militante, unitaire et radicale, et rendu possible une campagne dynamique.

Ils remercient les 1154 électrices et électeurs qui leur ont accordé leur voix. Si notre résultat est modeste ils ont, de la sorte, exprimé clairement leur soutien à des propositions d’urgence sociale, démocratique et écologique. Ils ont exprimé leur opposition à la majorité municipale PS-PC-EELV - comme au gouvernement Hollande-Ayrault dont elle est un relai - tout en rejetant la droite et l’extrême droite. En votant pour des salariés, des chômeurs, des jeunes et des retraités – des militantes et des militants - ils ont exprimé leur volonté de bousculer le jeu usé de l’alternance entre politiciens professionnels.

Si la proportionnelle intégrale était appliquée nous aurions obtenu 2 élus mais compte tenu de la loi électorale actuelle, notre score ne nous permet pas d’envoyer des représentants au conseil municipal pour défendre les besoins collectifs de la majorité de la population.

Le taux d’abstention augmente et atteint 51 %. Bien souvent cette abstention reflète non pas l’indifférence, mais l’indignation, voire le dégoût et la défiance car les jeux politiciens entre des personnages qui font semblant de s’opposer ont cessé d’amuser les classes populaires.

21 % des électeurs ont cru bon de porter leur voix sur le FN. Mais l’extrême droite n’est jamais une bonne solution car elle détourne la colère pour nous monter les uns contre les autres. Partout où l’extrême droite triomphe, le patronat pavoise, car divisés nous sommes affaiblis.

Autour de Marie-Jo Zimmermann, la droite unie rêve de revanche mais a si peu à redire à la politique de la majorité sortante qu’elle est condamnée à une surenchère ridicule. Il faut dire que Dominique Gros est loin d’avoir liquidé l’héritage de Jean-Marie Rausch et sa seconde de liste, Aurélie Filipetti, est la ministre d’un gouvernement qui poursuit la politique de Sarkozy. Leurs alliés du PCF épaulés par une partie du PG voulaient jouer sur tous les tableaux - « autonomie » au premier tour pour profiter du ras l’bol, ralliement au second pour sauver leurs élus – mais cette indépendance factice n’a pas payée.

Nous ne sommes pas propriétaires des voix qui se sont portées sur notre liste et comme nous l'avons dit tout au long de notre campagne, nous ne donnons aucune consigne de vote. Pour notre part, les choix porteurs d’avenir sont dans les luttes sociales.

Quel que soit le résultat du second tour, nous savons qu'il faudra continuer à défendre les propositions que nous avons mises en avant pendant notre campagne comme le retour à des services 100 % publics, la gratuité de l’école et des transports, la chasse à la pauvreté plutôt qu’aux pauvres, la réquisition des logements vides et la fin des grands travaux inutiles.

Quoiqu’ils fassent (ou non) au second tour, nous appelons celles et ceux qui ont dit aujourd’hui « basta ! » dans les urnes à le dire dans la rue, lors des mobilisations à venir contre l'austérité, pour l'égalité et le partage des richesses. Plus largement, notre appel s’adresse à toutes celles et tous ceux qui sont révoltés et ne veulent plus laisser à la droite et à l’extrême droite le monopôle de l’opposition au PS qui gouverne pour les riches et les patrons et à ses relais locaux qui font de même à Metz comme ailleurs.

vendredi 21 mars 2014

Dernier jour de campagne


Vos candidats sont-ils attachés à la laïcité ? Questionnaire de l'association les Profanes.



La liste "Basta!" (METZ) est la première à avoir répondu à au questionnaire des Profanes sur la laïcité :

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1/. Quelle est votre conception de la laïcité ?

Nous définissons la laïcité par les deux premiers articles de la loi du 9 décembre 1905:

ARTICLE 1er – « La République assure la liberté de conscience»;

ARTICLE 2 – «La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte (…) ».

La laïcité garantit la liberté de conscience, de croyance et d'expression, en séparant l'État de l'organisation et du financement des cultes.

Ainsi la laïcité permet de préserver la concorde universelle et la fraternité dans un pays multiconfessionnel.



2/. Assisterez vous en tant qu'élus à des cérémonies religieuses? Si oui, lesquelles ?


Non. En tant qu'élus, nous respecterons la neutralité vis à vis des cultes afin d'éviter toute discrimination.

3/. Financerez vous directement ou indirectement des cultes? (prêt, bail emphytéotique administratif, …) Si oui, aucune définition juridique n'existant, pouvez vous indiquer quels cultes mériteraient d'être financés et pourquoi ?

Nous sommes attachés au principe de séparation entre les Églises et les institutions républicaines. Par conséquent, nous ne financerons aucun culte au-delà de ce que la loi nous impose.

4/. Financerez vous au delà ce que la loi oblige les établissements scolaires confessionnels, rénovations ou constructions d'édifices cultuels ?

Non.

5/. Seriez vous prêt à soutenir une campagne d'information sur la possibilité de dispense aux cours obligatoires des religions ?

Nous défendons l'éducation publique, gratuite et non confessionnelle. Nous soutiendrons toute démarche visant à promouvoir l’École républicaine, neutre par rapport aux religions, facteur d'épanouissement personnel pour les enfants et de cohésion sociale.

6/. Financeriez vous des actions en faveur de la laïcité ?


À Metz, nous sommes toujours régis par le concordat, mesure anti-laïque coûtant chaque année 60 millions d'euros aux français. Le statut clérical d’exception d’Alsace-Moselle, hérité des lois napoléoniennes, n’est pas juridiquement lié au régime local de sécurité sociale, hérité des lois allemandes. La suppression du concordat n’aurait aucune conséquence sur le droit social. En conséquence, nous encouragerons et fiancerons les initiatives allant dans le sens de la défense de la laïcité, notamment celles visant l'abolition du concordat.

mercredi 19 mars 2014

Pacte d'irresponsabilité : Basta !

Stéphane Aurousseau et les membres de Basta ! soutenaient hier la manifestation interprofessionnelle à Metz.


Interview de Stéphane Aurousseau sur Tout-Metz.com.
"Le meilleur moyen de revitaliser la démocratie, ce n'est pas de déserter les lieux où elle s'exerce, c'est de s'en emparer ! "

Derniers jours pour convaincre


dimanche 16 mars 2014

À Metz, le Medef choisit ses trois candidats

À Metz (comme ailleurs), le MEDEF a visiblement choisit quels étaient les trois candidats les plus fréquentables (voir article dans le Républicain Lorrain). Les heureux élus ont été conviés à participer à une séance de questions avec comme mot d'ordre "stop aux idées reçues". Tout un programme...

Ainsi, Marie-Jo Zimmermann (UMP-UDI), Dominique Gros (PS) et Françoise Grolet (FN) ont été adoubés par le patronat afin de porter fièrement ses couleurs pour les 6 ans à venir. Étonnant ? Pas vraiment.

Le 23 mars prochain, pensez à leur dire "Basta !".

Huits questions à Stéphane Aurousseau, candidat de "Basta !"

Voir la rubrique consacrée à Basta ! sur le site tout-metz.com.

samedi 15 mars 2014

Chamboule tout !

Ce matin, Basta ! chamboulait la campagne sur la place d'armes.




Daniel Delrez

Avocat honoraire, ancien conseiller général et régional, ancien élu municipal de Metz, Daniel Delrez a été le témoin et souvent l'acteur d'impressionnants faits divers, d'actions politiques et judiciaires, de polémiques. C'est un républicain de gauche ! Un laïc ! Un citoyen du monde ! Un libre penseur ! Un protestataire qui s'engage avec Basta ! aux cotés de Stéphane Aurousseau.

Le 23 mars prochain choisissez la crédibilité et les convictions.

Votez Basta !

vendredi 14 mars 2014

Gratuité des transports en commun

Caen, Rouen, Reims, Grenoble et Paris disent : "Basta l'asphyxie !"

La région Ile-de-France ainsi que les villes de Caen, Rouen, Reims et Grenoble viennent d'instaurer le gratuité des transports en commun pour trois jours. Il s'agit d'éviter en urgence l'asphyxie dans une séquence climatique préoccupante qui empêche la dispersion des particules polluantes.

C'est donc pour des raisons écologiques et sanitaires que la plus grande des collectivités territoriales de France et d'autres viennent, contraintes et forcées pour une durée limitée, de mettre en place une des mesures préconisées par "Basta!" pour Metz Métropole.

Alors, on rase gratis ? 

Les "extrémistes de gauche" que nous sommes sont impatients de lire les commentateurs de la vie politique locale au sujet de cette mesure et espèrent qu'ils seront plus indulgents qu'avec nous. L'urgence sociale et écologique nous oblige à envisager sérieusement la mise en place de la gratuité des transports en commun. Par pragmatisme, non par démagogie !




Listes, le dictionnaire des noms communs - 10 mars

"Finalement, le plus percutant et le plus original de tous les intitulés de 2014 tient peut-être en cinq lettres, et une injonction accompagnée d'un point (d'un poing) d'exclamation : « Basta ! », c'est le nom de la liste de la gauche radicale qui, à Metz, marie plusieurs mouvances de la gauche radicale. Révolutionnaire, littéralement. "

La campagne est-elle partie ? - 9 mars

Selon le journal la Semaine "Finalement il n'y a que "Basta !" qui bouscule un peu cette campagne endormie".


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Devant un supermarché à Queuleu - 10 mars


La gratuité des transports, c'est "Basta !" - 11 mars

Notre collistière contre le blocus de Gaza

Stéphane Aurousseau et l'équipe de Basta ! sont heureux de vous annoncer le retour de Marie-Paule Fristot, candidate de la liste Basta ! qui a fait partie du groupe de femmes bloquées au Caire alors qu'elles voulaient se rendre en Palestine pour célébrer la journée du 8 mars au côté des femmes palestiniennes, en lutte contre le blocus de Gaza.

Reportage France 24 >>> http://www.france24.com/fr/20140308-journee-femmes-egypte-gaza-palestiniennes-bloquees-rafah-dons-lampes-solaires/

Oumma.com >>> http://oumma.com/201874/femmes-contre-blocus-de-gaza-poursuite-sit-in-a-laero

Basta ! l'hiver - 11 mars

Avec ce beau soleil l'équipe de Basta ! va à la rencontre des messins aux abords du plan d'eau et dans les parcs de Metz. 

Devant le Pôle Emploi de la rue Taison - 12 mars


Stéphane Aurousseau sur la politique sécuritaire

Invité de la dernière heure Stéphane Aurousseau a excellé dans l'exercice mi-harangue, mi provocation, de quoi faire rougir le communiste Jacques Maréchal, assis à ses cotés, et visiblement moins à l'aise. Roi de la formule le leader de Basta !a choisi le recours à l'ironie mordante, après avoir entendu les proposition de Marie-Jo Zimmermann, Françoise Grolet et Dominique Gros en matière de sécurité : police municipale 24h sur 24 et " plus de caméra de vidéosurveillance" pour la première, présence accrue de l'uniforme pour la deuxième, implication des comités de quartier dans les questions de tranquillité publique pour le troisième. " Je vais doubler les effectif de la police municipale et faire travailler les agents 32 heures sur 24. Installer des caméra tout les 100 mètres. Virer les pauvres et les étrangers dans le quartier d'à coté ou si possible à l’extérieur de la ville" à-t-il lancé avant de conclure par la formule qui identifie sa liste " Basta ! la politique sécuritaire"