- Venez rencontrer l'équipe de "Basta !" lors des réunions annoncées sur ce blog régulièrement.

jeudi 15 janvier 2015


les prochains rendez-vous de Basta

 * Jeudi 15 janvier 2015 à 19h30 : réunion de la nouvelle commission « parasites sociaux » au kebab « la fabrique », 11 rue du pont des morts (près du moyen pont) vers la fac.
 * Jeudi 29 janvier 2015 à 15h45 : rdv au local de Basta place des charrons pour mettre en place la nouvelle action à propos des cinés du centre ville prévue pour le conseil municipal du même jour.

                              et la prochaine réunion de « Basta ! » toujours publique 
                               mardi 3 février 2015 à 19h30
                    salle des coquelicots Mairie de Quartier du Pontiffroy

Basta ! à l'inutile coûteux projet de centre des congrès à Metz

                                           Centre des Congrès à Metz : une décision à combattre
  
   Le 17/11/14, les élus de Metz-Métropole ont adopté le projet de construction du Centre de Congrès.
Cette décision prise en notre nom par des « personnes démocratiquement élues » fait émerger un véritable « Parti des affaires » transcendant tous les courants politiques.
   Ainsi, l’adoption de ce projet faite au mépris des réels besoins de la population qui ne sont pas satisfait en matière de logement, d’école, de transport ou de santé va coûter la bagatelle de 57,2 millions. Gageons que ce montant connaîtra, à l’avenir, des dérives inflationnistes comme l’expérience du Mettis l’a montré. La seule ville de Metz déboursera près de 40 millions après le retrait du Conseil général en tant que financeur sollicité à hauteur de 10 millions.
   Ce projet coûteux, construit pour le prestige et la gloire, est surtout inutile. D’autres espaces comme l’Arsenal ou la FIM sous-utilisés largement auraient fait l’affaire.
    Du point de vue des affaires, cette décision est une bonne nouvelle pour les marchands choisis, sans concurrence et à discrétion, par la SAREMM, société publique locale présidée par le premier adjoint de la ville de Metz, Monsieur Lioger.
   Cet investissement massif de Metz-Métropole se cumule ou cumulera avec d’autres gros engagements. Citons pour illustration : la reprise de la BA 138 (20 millions), la rénovation de l’opéra-théâtre (30 millions), Waves,   ou encore le FC Metz qui fait actuellement aussi pression sur les collectivités territoriales pour rénover le stade St-Symphorien à hauteur de 35 millions. De plus, le déficit des TAMM - 6 millions-  alourdit la charge.
   Au total, le cumul de ces dépenses déséquilibre le budget de l’agglomération messine. Le coût du prestigieux palais des congrès cher à notre maire constitue un coup de massue supplémentaire. Tout cela au moment où l’Etat réduit drastiquement les dotations aux collectivités locales : « Il nous faut partager la misère de l’Etat » déclarait le social-libéral vallsien D. Gros en décembre 2013. Donc, dépenses hors du temps ?

Tailler dans les dépenses publiques est l’objectif prioritaire. L’exemple emblématique est, entre autres, le budget des transports : 4 millions soit 7% du coût centre des congrès sont à économiser,  non sans conséquences pour l’entreprise TAMM et pour les usagers.
   Ce qui se profile : pour les travailleurs, conducteurs de bus en particulier, l’équivalent de 40 ( !) emplois sont sur la sellette ; les usagers goûteront, eux, à la réduction  de l’offre de transport traduite par la concentration du trafic sur l’essentiel des lignes, la suppression et/ou la réduction des lignes périphériques sans parler d’un réaménagement dans un sens défavorable des fréquences de desserte. En fin, une nouvelle augmentation (+3%) des tarifs est aussi dans les tuyaux .
   Par ailleurs, pour financer ce coûteux projet inutile, la municipalité envisage d’inscrire au programme de son budget 2015, des mesures d'économies parmi lesquelles  une diminution des emplois publics. En effet, il est prévu de supprimer une centaine de postes de fonctionnaires sur les trois prochaines années pour réduire les dépenses.
   Enfin, pour dégager des marges, on s’attaque aux subventions aux associations/clubs mais également aux tarifs des services publics gérés par la Ville : globalement, les tarifs grimperont entre 2 et 3%. Il est frappant de constater que les hausses sont très hétérogènes : piscine +3,5% ; gymnase +30% ; COSEC +46%, leçons de natation +70% etc… alors que les tarifs sur le périscolaire, la cantine et les médiathèques ne bougent pas.
On voit bien que les grands projets impactent sévèrement les services publiques dans le sens d’une austérité aggravée.

Doper les recettes.
   Les responsables politiques affirment, la main sur le cœur, ne pas vouloir augmenter les impôts. C’est dans l’air du temps de hurler avec les loups exaspérés par le « ras-le-bol fiscal », tout en déclarant, dans un même mouvement, que les rentrées fiscales (TH + TF) compenseront la chute des dotations de l’Etat !

Augmenter la dette publique.
   Si les élus sont gênés aux entournures et hésitent à utiliser encore plus massivement les seuls leviers des recettes et des dépenses, il reste le traditionnel recours à l’emprunt. La dette passerait de 15 à 32 millions soit + 17 millions ou + 113%, croissance considérable dont les banquiers sauront se réjouir…
   Certes, la majorité municipale dispose d’un héritage appréciable car le niveau de la dette était très faible à la fin de l’ère Rausch (2008) ; en 2013, il n’était encore que de 147 euros/habitant très loin de la moyenne des villes de taille comparable : 734 euros /hab. Les édiles locales s’en vantaient bruyamment. En passant à 262 euros/hab., on change d’échelle dans un contexte d’austérité accrue car il faudra payer un jour…Pour l’instant, devant les murailles des dépenses d’équipement, ce sera un ballon d’oxygène permettant de mieux faire passer la pilule de l’endettement de la ville qui sera multiplié par 8 d’ici 2019.

En guise de conclusion
   L’adoption du projet coûteux et inutile d’un centre des Congrès ne serait une bonne affaire que pour les promoteurs immobiliers, les patrons du BTP et les banquiers.
   L’importance de la masse des sommes engagées agit comme un tremblement de terre budgétaire municipal et métropolitain en faisant reculer gravement les services publics dont les transports urbains par ex.
   Il faut avoir la myopie de D. Bori (PCF) pour qualifier le projet budgétaire de « …budget réaliste de lutte contre les inégalités » en se focalisant seulement sur la politique scolaire où il y a beaucoup à redire.
   La seule opposition de gauche est venue de M. Casin ((EELV) qui a déposé un amendement demandant, en ces temps de chômage massif, de maintenir les emplois publics de la Ville ; 5 voix pour sur 55 dont 4 FN qui demande plus de flics municipaux...
   La fuite en avant d’une majorité d’élus plus enclins à être les serviteurs du capitalisme n’est pas dans l’intérêt bien compris de la population. La moindre des choses est d’exiger l’organisation d’un vrai débat public et de trancher par un référendum local sur un tel sujet. Voilà encore une belle illustration du déficit démocratique qui est de plus en plus insupportable pour les citoyens.

dimanche 11 janvier 2015




        BASTA! appelle à participer le 11 janvier à Metz
        à la marche suite aux derniers attentats de Paris

Le rendez-vous est fixé à l'angle de la rue Mazelle et de la place Mazelle à 15h ce dimanche pour dire notre horreur des différents attentats de ces derniers jours, notre solidarité avec les proches des victimes et défendre la liberté de la presse.

Déclaration de Luz, dessinateur rescapé du massacre perpétré dans les locaux de Charlie Hebdo (entretien diffusé sur le site internet des Inrocks samedi 10 janvier) :

"Tout le monde nous regarde, on est devenu des symboles, tout comme nos dessins".
"C'est formidable que les gens nous soutiennent mais on est dans un contre-sens de ce que sont les dessins de Charlie."
"Cet unanimisme est utile à Hollande pour ressouder la nation. Il est utile à Marine Le Pen pour demander la peine de mort".
"On doit porter une responsabilité symbolique qui n'est pas inscrite dans le dessin de Charlie."
"A la différence des anglo-saxons ou de Plantu, Charlie se bat contre le symbolisme. Les colombes de la paix et autres métaphores du monde en guerre, ce n'est pas notre truc".
"On est un journal, on l'achète, on l'ouvre et on le referme. Si des gens postent nos dessins sur internet, si des médias mettent en avant certains dessins, c'est leur responsabilité. Pas la nôtre".
"Je n'étais pas à la manifestation spontanée du 7 janvier. Des gens ont chanté la Marseillaise. On parle de la mémoire de Charb, Tignous, Cabu Honoré, Wolinski. Ils auraient conchié ce genre d'attitude".
"Charlie est la somme de personnes très différentes les unes des autres qui font de petits dessins. La nature du dessin changeait en fonction de la patte de son dessinateur, de son style, de son passé politique pour les uns, ou artistiques pour les autres".
Il ajoute aussi : "Mais cette humilité et cette diversité de regards n'existent plus. Chaque dessin est vu comme s'il était fait par chacun d'entre nous. Au final, la charge symbolique actuelle est tout ce contre quoi Charlie a toujours travaillé : détruire les symboles, faire tomber les tabous, mettre à plat les fantasmes".
(déclaration à l'AFP Paris le 10/01/2015 16:27:53)

mercredi 7 janvier 2015

Amnistie pour un militant syndical à Metz

Ensemble, exigeons
L’AMNISTIE POUR FOUAD HARJANE,
militant syndical

Vendredi 9 janvier 2015 venez à 9h au tribunal de Metz qui doit statuer sur l'appel formé par Fouad Harjane, militant messin de la CNT, dans le cadre du procès que lui intente la SNCF. Si son appel est rejeté, la cour confirmera la condamnation de Fouad Harjane, prononcée le 23 mars 2013, à verser 40 300 euros de dommages et intérêts pour une action de blocage de voies sur la gare de Metz menée en 2006.

Ces démarches judiciaires essaient de faire porter sur un seul la responsabilité d'une action collective qui s'inscrivait dans un mouvement social de grande ampleur. La SNCF cherche en cela à faire un exemple pour réprimer les velléités à venir de contestation sociale. Tous les militants, politiques, syndicaux, associatifs, doivent se sentir concernés. Ensemble, exigeons l’amnistie immédiate pour celui d'entre nous qui se trouve lourdement et injustement condamné!

Les faits remontent au mouvement étudiant contre le « Contrat première embauche » (CPE). Fouad Harjane était alors étudiant en développement de projets culturels. Au point le plus chaud du bras de fer avec le gouvernement de l’époque, le 30 mars 2006, il est interpellé au cours d’une après-midi d’action. Un groupe d’environ 800 jeunes s’était installé pendant une heure sur les voies de la gare SNCF de Metz, puis devant la chambre de commerce et d’industrie et sur un axe très fréquenté du centre-ville de Metz, pour des blocages temporaires. Il est relâché après 4 heures de garde à vue avec une poursuite pour délit d’entrave à la circulation ferroviaire.

Le 31 mars 2006, Jacques Chirac, alors président de la République, annonce qu’il retire la loi à peine votée concernant le CPE, loi d'extension de la précarité de la jeunesse.

L’acharnement judiciaire contre Fouad Harjane démontre bien la haine des tenants de l’ordre établi à l’encontre des acteurs du mouvement social. En effet, passé en jugement en septembre 2006, il avait déjà écopé de 150 euros d’amende pour l’action à la gare SNCF puis condamné à 300 euros d’amende en janvier 2012 en appel.

Non satisfaite, la SNCF engage une autre procédure estimant que l’action du 30 mars  2006 a entraîné « 5 729 minutes » de retard dans la circulation ferroviaire et réclamant des dommages à raison « d’un coût horaire de 414,06 euros ». Voilà pourquoi Fouad Harjane est condamné à 39 500 euros de dommages le 23 mars 2013, auxquels s’ajoutent 800 euros de frais de justice.

dimanche 4 janvier 2015

prochaine réunion mensuelle de BASTA

  Mardi 3 février 2015 – 19h30 – 
salle des coquelicots
Mairie de Quartier du Pontiffroy