- Venez rencontrer l'équipe de "Basta !" lors des réunions annoncées sur ce blog régulièrement.

vendredi 20 mai 2016

Venez participer à la prochaine assemblée publique du mouvement "Basta!"

Lundi 6 juin 2016 - 19h45
salle des Coquelicots
quartier du Pontiffroy
(près de la médiathèque)

Metz 
réaction du mouvement "Basta!" 
à propos de l'appel publié par 40 "personnalités" dans le journal Libération. 
LAMENTABLE "APPEL"!

Quoi, 99 SMIC mensuellement serait acceptable? 80 SMIC serait acceptable? 30 SMIC serait acceptable? Que Berger de la CFDT signe, que Bartelone et Cambadélis du PS signent, que les frondeurs et Hulot et Cohn Bendit signent, que Edouard Martin et Montebourg signent, que le centriste Lassale et le PDG de Système U signent, tous partisans du moindre mal, c'est cohérent...

Ils exposent devant tout le monde leur incapacité à penser l'économie sans les "investisseurs", sans les "apporteurs de capitaux"! Mais qu'allons-nous devenir sans les capitaux, sans les capitalistes?

Est-ce une "proposition raisonnable" que de lancer "l'injonction" morale" à ce gouvernement pourri, auteur d'une proposition de loi pourrie de casse du Code du travail de "limiter le salaire maximum mensuel en France à 100 SMIC"? C'est une proposition catastrophique!
Il devraient dire haut et fort que rien, absolument rien ne justifie qu'un salaire se situe au-delà de 4 fois le SMIC, ce SMIC que nous exigeons revalorisé à 1500€ net, ce SMIC que nous devons verser aux 2,5 millions d'étudiants, parce qu'étudier sérieusement, c'est un sacré travail qui doit être reconnu à travers du salaire et que ce salaire ne peut être inférieur au SMIC... Dire haut et fort que cette échelle de 1 à 4 (pas de salaire au-delà de 6000/7500€) existe exclusivement sur le seul critère des qualifications... Dire avec rage que ce salaire est dû à chacunE quels que soient les aléas de la vie de l'entreprise, qu'il n'y a qu'ainsi que nous pourront reconvertir des secteurs entiers dans lesquels les productions sont inutiles ou nuisibles... Dire haut et fort que la retraite doit être le salaire continué, qu'elle doit être versée à 60 ans pour toutes et tous, et que la semaine de 32 h est maintenant à l'ordre du jour! Dire tout ça, le dire clairement, sans s'excuser de le dire, assumer ces choix-là, c'est faire preuve de jusqu'au-boutisme?

Ils devraient dire haut et fort que nos vies ne sont pas des marchandises, qu'il devient de première urgence de ne plus les mettre en vente sur le "marché du travail"!

L'idée d'un maximum à 100 SMIC mensuels est une idée folle. C'est une injure faite aux 99% qui créent les richesses! Cette idée nous désarme dans notre bataille pour sortir de la crise politique, sociale, écologique, démocratique. C'est une idée de soumission. La soumission à la propriété lucrative.

Le mouvement "Basta!" de Metz se prononce pour l'instauration par la loi du salaire à vie basé sur la cotisation sociale, ainsi que pour la mise en place de la propriété d'usage et l'abolition de la propriété lucrative.

Toutes explications sur ces idées sont diffusés par le Réseau Salariat" sur le site : http://www.reseau-salariat.info/?lang=fr

mardi 17 mai 2016

Continuons d'exiger le retrait total du projet de loi travail. Toutes et tous dans la rue  :

mardi 17 mai
manifestation
14h30 
Place de la République
Metz

mercredi 18 mai
village de grève et de convergence des luttes
à partir de 12h
place des charrons
Metz

mais aussi jeudi 19 mai 
manifestation
10h
Place de la République

Metz

samedi 7 mai 2016

Dans le prolongement du débat animé par Bernard Friot le 19 février dernier à Metz sur les idées de salaire à vie, cotisation sociale et propriété d’usage, venez discuter et réfléchir ensemble sur les moyens à mettre en oeuvre pour populariser ces idées :
LUNDI 9 mai 2016 à 19h
METZ
Complexe du Sablon
Salle au 48 rue St Bernard (2ème étage)


lundi 2 mai 2016

Venez participer à la prochaine assemblée publique du mouvement "basta!"

Mardi 3 mai 2016 - 19h30
salle des Coquelicots
quartier du Pontiffroy
(près de la médiathèque)

Metz 

dimanche 1 mai 2016


Document diffusé le 1er mai 2016
devant le magasin C&A de Metz, rue Serpenoise
lors de la course "la messine "

CHOMÂGE, PRECARITÉ,
LES FEMMES EN

PREMIÈRE LIGNE

Les femmes au travail: une course d’obstacles! 

En France, les femmes représentent quasiment la moitié de la population active. Mais ce sont très majoritairement elles qui occupent les postes aux plus bas salaires et les postes en temps partiels. A travail égal, leurs salaires sont inférieurs d’environ 30 % à celui des hommes.
Derrière ces inégalités, de vieux préjugés patriarcaux: le salaire féminin ne serait qu’un appoint. Les femmes préfèreraient se consacrer à leur famille, s’investissant moins dans leur carrière, ou choisissant un temps partiel (imposés dans plus de 30 % des cas).
Des lois existent pourtant, concernant l’égalité salariale … Mais sans un changement dans les mentalités, et surtout les structures sociales, elles ne sont pas efficaces. Puisqu’une femme (comme un homme) a besoin de son salaire pour vivre, les bas salaires doivent être augmentés! Des crèches doivent être développées. Les hommes doivent être encouragés, pour prendre eux aussi des congés familiaux.
De même, des lois existent pour combattre le harcèlement sexuel (concernant 20% des femmes au travail). Mais là aussi, sans grande efficacité: une salariée qui se plaint, c’est quelqu’un qui met un grain dans les rouages, au lieu de produire docilement. Travaille et tais-toi! un impératif qui écrase tous les salariés, et particulièrement les femmes.
Et ce n’est pas la loi «Travail» El Khomri qui va arranger leur situation ! Déjà la loi Rebsamen a allégé les contraintes liées aux objectifs d’égalité salariale. Le nouveau projet de loi, en s’attaquant notamment aux temps partiels, majoritairement occupées par les femmes, va leur rendre la vie impossible (par exemple avec la réduction du délai pour les changements d’horaires). Et d’une manière générale, toutes ses mesures dégradant les droits des salariés ne peuvent que nuire particulièrement aux salariéEs. C’est pourquoi nous sommes mobiliséEs CONTRE LA LOI «TRAVAIL»!

Comment une direction d’entreprise décide de couler un lieu de travail à Metz

Le magasin C&A de Metz rue Serpenoise est connu des habitants de Metz et au-delà. Il existe depuis plus de 39 ans.
Il y a 1 an, un autre magasin C&A a été ouvert au centre commercial « Waves » dans la banlieue de Metz. D’autres magasins du groupe ouvrent en France.
Le groupe C&A possède 836 magasins dans 13 pays européens et emploie 32 000 personnes
En janvier 2016, la direction annonce à ses salariés que plusieurs magasins seront fermés en 2016 dont celui de Metz où travaillent 18 personnes dont une grande majorité de femme salariées qui ont entre 20 et 38 ans d’ancienneté.
Il est proposé aux salariées d’accepter des reclassements dans les magasins du groupe dans un rayon de 60 km autour de Metz sous peine de se voir licenciées. Tout cela dans la plus grande discrétion.
Basta à ces pratiques méprisantes pour les salariés !
En agissant ainsi, alors qu’aucun élément chiffré n’a été communiqué aux salariées concernant les prétendues difficultés économiques avancées en décembre 2015, la direction porte atteinte et préjudice sur les choix de vie et les situations individuelles des salariées qui sont mis devant le fait ou plutôt le forfait accompli. Le tout avec l’idée de débourser le moins possible en cas de licenciement.
Si vous souhaitez que le magasin C&A de Metz centre continue d’exister, écrivez-le à la direction de la société à: C&A, rue Serpenoise 57000 Metz ou sur son site internet : www.feedback.canda.com

MEDEF, gouvernement et complémentaires (privées et mutuelles)
contre le régime général de la Sécu!

Le régime général de la Sécurité Sociale couvre de moins en moins nos soins. Ce recul est organisé, décidé et mis en oeuvre de manière délibérée. C'est notre salaire indirect ou socialisé qui est ainsi attaqué. Il faut compenser de plus en plus. Les complémentaires, autant les mutuelles que les privées, se battent pour gagner des «parts de marché». Notre rôle serait réduit à l'utilisation de «comparateurs de complémentaires», chacune se proclamant plus «solidaire» et plus «militante» que l'autre. Nous devons nous battre pour que la Sécu qui prenne en charge à 100%. Nous devons  refuser tous les allègements de cotisations sociales accordés aux entreprises. Nos salaires, direct de fin de mois et indirect, la cotisation sociale, ne sont pas des boulets!