- Venez rencontrer l'équipe de "Basta !" lors des réunions annoncées sur ce blog régulièrement.

lundi 22 décembre 2014

BASTA AU PROJET  D’UN PALAIS DES CONGRES A METZ !

DONNEZ LA PRIORITE AUX BESOINS SOCIAUX !


Ces dernières années, la ville de Metz a ouvert et planifié plusieurs grands chantiers immobiliers placés sous l'égide de l'écologie et de la mixité sociale.
Le plus avancé des chantiers est celui du quartier de l'amphithéâtre. Au cœur du quartier, le centre Pompidou. Là encore, la réalité fait place à la fumée de la communication : financement bancal du fonctionnement, moins-disant social en matière de gestion du personnel, dispositif de médiation culturelle embryonnaire, spécialisation extrême du lieu qui en fait surtout un outil touristique au détriment d'une appropriation réelle par les Messins.
A l'autre bout de la friche, nos élus veulent  placer un inutile et coûteux centre des congrès pour favoriser le tourisme entrepreneurial. Entre les deux équipements, des boutiques de luxe et des immeubles d'architectes…, avec 20 % de logements sociaux (minimum légal). Sous couvert de densification de l'habitat, on accumule les étages pour satisfaire les promoteurs.
Les élus  nous préparent une ville pour les riches !
BASTA était présent dans le public lors du dernier conseil municipal de l'année 2014, jeudi 18 décembre, pour dénoncer l'opération commerciale de la ville avec le groupe KINEPOLIS concernant le projet de structuration de l'offre cinématographique dans l'aggomération messine.



                                                    Dominique Gros fait son cinéma !

C'est un nouveau coup dur que le maire de Metz Domique Gros vient d'infliger à la culture et à l'attractivité du centre ville. La municipalité, qui a pris la décision sans consultation des usagers et de la population de brader les cinémas du centre-ville au géant Kinépolis, signe ainsi une attaque sans précédent contre le pluralisme et la créativité en matière de programmation cinématographique dans notre agglomération.

Basta ! condamne une mesure néfaste au cinéma d’Art et Essai largement ignoré de la municipalité qui préfère nous dérouler le scénario éculé d'une majorité qui favorise l' affairisme commercial et des projets aussi inutiles que coûteux.

Basta ! souhaite pour Metz un happy end bien plus ambitieux que le triste nanar produit par l'équipe de Dominique Gros. Selon nous la ville doit penser une politique culturelle visant à préserver, promouvoir, et transmettre la culture de toutes et tous. Elle ne doit pas considérer les événements et les lieux culturels comme un moyen de promotion ou d’autosatisfaction d’un petit nombre ou être en attente de résultats mesurables, mais doit considérer la culture comme fait de gratuité, de découverte inattendue, et de liberté de jugement.
Afin que le rideau ne soit pas définitivement tiré sur les espoirs de voir continuer à vivre un cinéma indépendant dans notre ville, Basta ! demande un référendum sur cette question. Ce n’est pas seulement un choix qui concerne le cinéma, l’offre culturelle ou l’aménagement d’une ville : c’est aussi un choix de société, celui de ne pas laisser le 7ème art aux marchands de pop corn.

dimanche 7 décembre 2014

Qui sommes-nous ?

Nous sommes des femmes et des hommes engagés socialement et syndicalement. Issus de courants politiques divers (anticapitalistes, communistes, libertaires, éco- logistes, décroissants) ou simples citoyens, nous sommes unis dans « Basta ! » pour défendre un projet commun que nous avons défini à l’occasion de notre participation aux élections municipales de Metz en 2014.

ensemble luttons pour le droit : au logement, au travail, à la santé, aux services publics gratuits

ensemble luttons pour : une ville solidaire et un environnement préservé Chaque habitant a son mot à dire sur la répartition des richesses, la gestion des ressources naturelles et de l’espace urbain.

Basta ! aux mascarades politiciennes et à la logique du profit

rejoignez nous !

Prochaine réunion de « Basta ! » :  lundi 5 janvier 2015 19h30 – 

salle des coquelicots Mairie de Quartier du Pontiffroy

Action pour le service public de l'eau

Remunicipalisation du service de l'eau



 Aux habitants de METZ et des communes alimentées par le service des  eaux  de Metz

BASTA VEOLIA!

Le 1er juillet 2018, prendra fin le contrat de concession du service de distribution d'eau potable, qui lie la ville de Metz à la multinationale Véolia-Mosellane-des Eaux.

En France et dans le monde, de nombreuses communes et syndicats de communes, après concession   aux géants de la distribution d'eau (Véolia, Suez, Saur...) ont repris leur  service en gestion publique. (Paris, Grenoble, Nice, Rouen, Saint-Malo, Cherbourg.....).

Partout le prix de l'eau a baissé et les élus et citoyens peuvent à nouveau contrôler ce bien commun indispensable à la vie quotidienne de chacun.

L'eau n'est pas une marchandise!

En 2018, continuerons-nous de financer la multinationale Véolia ou repasserons-nous à une régie  publique ?

Nous exigeons un grand débat citoyen, à l'issue duquel chacun pourra exprimer son choix.           

Pour la gratuité scolaire dans les écoles publiques à Metz

      Basta l'école publique payante !


La gratuité scolaire s’impose depuis 1881. Elle est érigée en principe par le préambule de la Constitution de 1946. Selon le Code de l’Éducation (art. L132-1), « L'enseignement public dispensé dans les écoles maternelles et les classes enfantines et pendant la période d'obligation scolaire […] est gratuit. »
Dans la réalité, à chaque rentrée scolaire, tous les parents d'élèves doivent mettre la main à la poche pour financer des fournitures qui leur sont demandées à partir des listes établies dans les écoles. De plus, les coopératives sont mises à contribution pour l'achat de fournitures scolaires qui relèvent du financement que devrait assurer la commune.
La gratuité scolaire est un des fondements de l'égalité des citoyens devant l'éducation. Pour cette raison, les militant(e)s du groupe « Basta ! » luttent pour que toutes les dépenses pédagogiques des écoles maternelles et élémentaires soient prises en charge par la Ville de Metz.
Aussi, nous demandons :
¨     Le financement par la commune des dépenses scolaires à hauteur des besoins réels pour satisfaire à l'obligation de gratuité scolaire. Dès à présent, la somme allouée par la ville doit être augmentée de 80 euros par enfant. Cette mesure engendrerait un coût supplémentaire de 800 000 euros pour le budget municipal, soit moins que  la subvention municipale  allouée  au  Centre de formation du FC Metz (900 000 euros).
¨     La mise en place d’une concertation entre les écoles et la Ville afin de définir les modalités collectives d'achat, de sélection et de distribution des fournitures scolaires.
¨     La gratuité des transports scolaires pour les collégiens et les lycéens. Le prix de ces transports a quasiment doublé à Metz depuis la dernière rentrée.

gratuité des transports en commun


Transports en commun dans l'agglomération messine, un an après :

« Basta Kéolis ! »

Retour en régie 100 % publique
pour répondre à l'urgence écologique
et à l'urgence sociale !
Gratuité pour toutes et tous !

BILAN. L'amélioration réelle sur les 2 lignes Mettis ne compense pas la dégradation sur le reste du réseau. Rien n'est réglé pour la circulation en ville : matin, midi et soir, on reste dans les embouteillages. Les bus sont chers et le déficit des TAMM est lourd. Il faut tout revoir.

Le bilan de la fréquentation sur l'ensemble du réseau Le Met' un an après l'inauguration en grande pompe du Mettis n'est pas positif : après les investissements massifs (230 millions €), la fréquentation n'a pas décollé. Même sur les 2 lignes en site propre elle ne progresse que de 28 %. L'option P+R (parking relais) est un fiasco : rien n'a été fait pour qu'elle réussisse. Ni Kéolis qui rachète aussi des parkings ni Vinci n'avaient intérêt à leur réussite ! Et la ville de Metz s'est empêtrée dans des contrats avec Vinci et consorts où elle a intérêt elle-même à remplir les parkings payants ! Ajoutez à cela l'augmentation de 3 % en moyenne en juillet des tarifs et on se retrouve avec un déficit de TAMM (Transports de l'Agglomération Metz Métropole, société anonyme d'économie mixte locale) de 8 millions €. Les intérêts payés aux banques (6 millions €) grèvent le budget.
DÉMOCRATIE RÉELLE. C'est sous le regard et avec la participation de toutes et tous que les décisions doivent être prises.

« Basta ! » a demandé que tout soit mis sur la table, les comptes en recettes et dépenses, la billetterie. Toute la lumière doit être faite sur le dépassement très important lors des travaux (60 millions pour un projet de 170 millions € soit 35%) : des 2 hypothèses – incompétence ou bien soumission à des intérêts privés -, aucune n'est acceptable. Ni les usagers ni les salariés de Kéolis et leurs organisations syndicales n'ont été associés aux décisions. C'est ainsi qu'on arrive à des dégradations après réorganisation !

RÉGIE PUBLIQUE. Il faut retrouver la maîtrise publique sur les transports collectifs.

Qu'avions-nous à gagner à nous associer à la SNCF (15%) pour la gestion de nos bus, cette société en cours de privatisation totale, qui ferme des lignes de chemin de fer pour cause de rentabilité financière insuffisante ? Qu'avions-nous à gagner en remettant les clés du réseau à KÉOLIS (25%), filiale de la SNCF et détenue pour partie par le principal fonds de pension canadien ? Pour ceux qui auraient des doutes sur les buts poursuivis par KÉOLIS à Metz comme à Atlanta, à Bergen comme à Bombay, le patron a mis les points sur les i dans « Ville, Rail et Transports » de septembre: « nous militons pour une augmentation des tarifs ». C'est dit, c'est net ! Et les élus de Metz Métropole se sont faits carpette en devançant ses vœux : ils ont voté l'augmentation de 3 % au 1er juillet. Il faut bien servir les actionnaires ! Malgré le déficit record, Kéolis se garantit des revenus  importants. Il faut arrêter cet attelage à 3 dans sa fuite en avant et agir avec détermination pour un retour en régie 100 % publique !

GRATUITÉ. L'urgence de la gratuité commandée par l'urgence écologique et l'urgence sociale.

Dos au mur lors du pic de pollution du printemps, les pouvoirs publics ont décidé 3 jours de gratuité. Mais c'est tous les jours que la circulation automobile contribue au réchauffement climatique ! C'est en ville qu'il est le plus urgent d'agir, c'est en ville aussi que les possibilités sont les plus grandes : la gratuité des bus pour toutes et tous et l'action résolue pour l'usage massif, régulier et sécurisé du vélo feront reculer l'usage de la voiture et les émissions de CO2.
Les difficultés s'aggravent pour le plus grand nombre. Les jeunes vivent souvent la précarité et les retraités sont nombreux à connaître de grandes difficultés. Une majorité « d'actifs en emploi » peine pour les fins de mois, les chômeurs et les personnes vivant avec le seul RSA endurent. Nous disons :« Basta le ticket ! Gratuité pour toutes et tous ! »

FINANCER. Il faut relever le « versement employeur », renoncer aux Grands Projets Inutiles et rétablir les dotations de l’État aux communes. Le transport payant et les sociétés d'économie mixte avec délégation de service public génèrent des coûts qui disparaîtront…

Les rentrées pour les tickets ou cartes mensuelles ne représentaient que 16 % du coût total du fonctionnement du réseau. Certains coûts n'existeront plus avec la gratuité : le contrôle, une partie de l'administration, les automates et leur maintenance… Les dividendes des actionnaires de KÉOLIS auront également disparus…  Le pilier principal du financement restera la cotisation légale « versement employeur » des entreprises de plus de 9 salariés. Le récent passage de 1,8 % à 2 % a provoqué les hurlements des patrons du MEDEF. Oui, c'est là qu'il faut prélever ! De même, il faut rétablir les dotations de l’État aux communes. L'austérité  étrangle les communes. Et puis, enfin, il faut définitivement arrêter ce Grand Projet Inutile qu'est le Palais des congrès. Non, la gratuité n'est pas une utopie sans financement ! C'est un choix de société.

action de Basta 11 novembre 2014

Communiqué de presse du mouvement 'Basta!' - Metz – 10 novembre 2014
«Ah dieu! que la guerre est jolie.»

La 1ère guerre mondiale fut une boucherie, décidée par les puissants pour régler leurs rivalités. 9 millions de morts, près de 20 millions de blessés. A l’occasion du centenaire de cette guerre, les commémorations officielles, censées rendre hommage à ces millions de sacrifiés, nous replongent dans l’ambiance nationaliste et militariste qui a mené ces hommes à la mort, sans jamais évoquer la question des responsabilités.
Samedi 8 novembre, de 10h30 à 11h30, le mouvement 'Basta!' a organisé une déambulation animée et engagée. Les militantes et les militants ont changé les noms des lieux publics qui portent encore les noms des 'fauteurs de guerre'.


Mardi 11 novembre, à 9h00, le mouvement 'Basta!' a été présent en marge de la cérémonie officielle, qui a eu lieu devant le monument aux morts près de porte Serpenoise, pour rappeler les causes idéologiques, politiques et économiques du conflit ainsi que la responsabilité des 'fauteurs de guerre'.

Indécence du protocole 'militaro-républicain'!
A Metz, les commémorations de l'Armistice sont traditionnellement une succession de cérémonies patriotiques entre deux services religieux - (1). Elles sont l'occasion de défilés militaires, remises de décorations et d'expositions (parfois de matériel militaire). A Metz, l'Armée a droit à tous les honneurs dans les cérémonies officielles. On se demande bien pourquoi? Le rôle joué par l'institution avant et pendant le conflit est à minima controversé. C'est pourtant sans rougir qu'on commémore le massacre de masse orchestré par les généraux de l'époque à grand renfort d'uniformes rutilants, de clairons, de drapeaux, de 'garde à vous' et d'aubades franco-allemandes. «Ah dieu! que la guerre est jolie».

Le devoir de mémoire dévoyé!
Ces commémorations sont une injure au souvenir des millions de personnes utilisées comme de la 'chair à canons' par les grandes puissances européennes. Elles évacuent les questions des origines du conflit et des responsabilités dans le déclenchement de la guerre, tout en réactivant les ressorts émotionnels du nationalisme et du militarisme. Sous l'égide des associations censées porter le devoir de mémoire, les poilus deviennent des 'héros morts pour la patrie', au même titre que les victimes des autres conflits armés, comme si l'on pouvait mettre sur le même plan les sacrifiés de la 'Der des Der', les résistants de 39-45, les soldats des guerres coloniales et les professionnels engagés dans les opérations extérieures - (2). Pour transmettre cette mémoire partisane, on hésite pas à solliciter le concours des lycées (3) et on va même jusqu'à faire porter des uniformes à des enfants... sans doute pour mieux préparer la paix - (4).

Et les élus locaux, complices, marchent aux pas!

(1) 11 novembre 2013 - agenda en ligne sur le site de la ville de Metz
http://www.mairie-metz.fr/agenda/fiche-9007.php
11 novembre 2013 – vidéo du Souvenir français
(2) le site du Souvenir français Metz
http://souvenirfrancaismetz.fr


le mot du président (André Masius) sur le site (no comment):
«Depuis sa création, la mission de notre Comité est la transmission de notre mémoire patriotique, c’est-à- dire la transmission du souvenir du sacrifice de nos Aînés pour notre Liberté, le plus beau cadeau que nous ont légué nos parents, notre Patrie. Cette mission demeure plus que jamais essentielle à l’heure où les rangs des survivants de la Second Guerre mondiale et de la Guerre d’Indochine sont de plus en plus clairsemés et au moment où nos combattants payent encore un trop lourd tribut de Morts pour la France, en opérations externes (Opex) au service de la Patrie».
(3) 11 novembre 2013 – vidéo de France 3
https://www.youtube.com/watch?list=PL2wIm4_WJ1uWfmOr4TlbI2UnO9b5tW9l6&v=CpTpJR5GUCA

(4) commémoration franco-allemande du début du conflit - 2 août 2014 à Metz
photo de gosses en uniformes (édifiant) – un orchestre de la Bundeswehr sur la place d'Arme
http://metz.fr/actus/2014/140804_il_y_a_100_ans_la_grande_guerre.ph

samedi 6 décembre 2014

                                                           Qui sommes-nous ?

Nous sommes des femmes et des hommes engagés socialement et syndicalement. Issus de courants politiques divers (anticapitalistes, communistes, libertaires, éco- logistes, décroissants) ou simples citoyens, nous sommes unis dans « Basta ! » pour défendre un projet commun que nous avons défini à l’occasion de notre participation aux élections municipales de Metz en 2014.

ensemble luttons pour le droit : au logement, au travail, à la santé, aux services publics gratuits

ensemble luttons pour : une ville solidaire et un environnement préservé Chaque habitant a son mot à dire sur la répartition des richesses, la gestion des ressources naturelles et de l’espace urbain.

Basta ! aux mascarades politiciennes et à la logique du profit

rejoignez nous !

Remunicipalisation du service de l'eau



 Aux habitants de  METZ et des communes alimentées par le service des  eaux  de Metz

BASTA VEOLIA!

Le 1er juillet 2018, prendra fin le contrat de concession du service de distribution d'eau potable, qui lie la ville de Metz à la multinationale Véolia-Mosellane-des Eaux.

En France et dans le monde, de nombreuses communes et syndicats de communes, après concession   aux géants de la distribution d'eau (Véolia, Suez, Saur...) ont repris leur  service en gestion publique. (Paris, Grenoble, Nice, Rouen, Saint-Malo, Cherbourg.....

Partout le prix de l'eau a baissé et les élus et citoyens peuvent à nouveau contrôler ce bien commun indispensable à la vie quotidienne de chacun.

L'eau n'est pas une marchandise!

En 2018, continuerons-nous de financer la multinationale Véolia ou repasserons-nous à une régie  publique ?

Nous exigeons un grand débat citoyen, à l'issue duquel chacun pourra exprimer son choix.           

Gratuité des transports en commun



Transports en commun dans l'agglomération messine, un an après :

« Basta Kéolis ! »

Retour en régie 100 % publique
pour répondre à l'urgence écologique
et à l'urgence sociale !
Gratuité pour toutes et tous !

BILAN. L'amélioration réelle sur les 2 lignes Mettis ne compense pas la dégradation sur le reste du réseau. Rien n'est réglé pour la circulation en ville : matin, midi et soir, on reste dans les embouteillages. Les bus sont chers et le déficit des TAMM est lourd. Il faut tout revoir.

Le bilan de la fréquentation sur l'ensemble du réseau Le Met' un an après l'inauguration en grande pompe du Mettis n'est pas positif : après les investissements massifs (230 millions €), la fréquentation n'a pas décollé. Même sur les 2 lignes en site propre elle ne progresse que de 28 %. L'option P+R (parking relais) est un fiasco : rien n'a été fait pour qu'elle réussisse. Ni Kéolis qui rachète aussi des parkings ni Vinci n'avaient intérêt à leur réussite ! Et la ville de Metz s'est empêtrée dans des contrats avec Vinci et consorts où elle a intérêt elle-même à remplir les parkings payants ! Ajoutez à cela l'augmentation de 3 % en moyenne en juillet des tarifs et on se retrouve avec un déficit de TAMM (Transports de l'Agglomération Metz Métropole, société anonyme d'économie mixte locale) de 8 millions €. Les intérêts payés aux banques (6 millions €) grèvent le budget.

DÉMOCRATIE RÉELLE. C'est sous le regard et avec la participation de toutes et tous que les décisions doivent être prises.

« Basta ! » a demandé que tout soit mis sur la table, les comptes en recettes et dépenses, la billetterie. Toute la lumière doit être faite sur le dépassement très important lors des travaux (60 millions pour un projet de 170 millions € soit 35%) : des 2 hypothèses – incompétence ou bien soumission à des intérêts privés -, aucune n'est acceptable. Ni les usagers ni les salariés de Kéolis et leurs organisations syndicales n'ont été associés aux décisions. C'est ainsi qu'on arrive à des dégradations après réorganisation !

RÉGIE PUBLIQUE. Il faut retrouver la maîtrise publique sur les transports collectifs.

Qu'avions-nous à gagner à nous associer à la SNCF (15%) pour la gestion de nos bus, cette société en cours de privatisation totale, qui ferme des lignes de chemin de fer pour cause de rentabilité financière insuffisante ? Qu'avions-nous à gagner en remettant les clés du réseau à KÉOLIS (25%), filiale de la SNCF et détenue pour partie par le principal fonds de pension canadien ? Pour ceux qui auraient des doutes sur les buts poursuivis par KÉOLIS à Metz comme à Atlanta, à Bergen comme à Bombay, le patron a mis les points sur les i dans « Ville, Rail et Transports » de septembre: « nous militons pour une augmentation des tarifs ». C'est dit, c'est net ! Et les élus de Metz Métropole se sont faits carpette en devançant ses vœux : ils ont voté l'augmentation de 3 % au 1er juillet. Il faut bien servir les actionnaires ! Malgré le déficit record, Kéolis se garantit des revenus  importants. Il faut arrêter cet attelage à 3 dans sa fuite en avant et agir avec détermination pour un retour en régie 100 % publique !

GRATUITÉ. L'urgence de la gratuité commandée par l'urgence écologique et l'urgence sociale.

Dos au mur lors du pic de pollution du printemps, les pouvoirs publics ont décidé 3 jours de gratuité. Mais c'est tous les jours que la circulation automobile contribue au réchauffement climatique ! C'est en ville qu'il est le plus urgent d'agir, c'est en ville aussi que les possibilités sont les plus grandes : la gratuité des bus pour toutes et tous et l'action résolue pour l'usage massif, régulier et sécurisé du vélo feront reculer l'usage de la voiture et les émissions de CO2.
Les difficultés s'aggravent pour le plus grand nombre. Les jeunes vivent souvent la précarité et les retraités sont nombreux à connaître de grandes difficultés. Une majorité « d'actifs en emploi » peine pour les fins de mois, les chômeurs et les personnes vivant avec le seul RSA endurent. Nous disons :« Basta le ticket ! Gratuité pour toutes et tous ! »

FINANCER. Il faut relever le « versement employeur », renoncer aux Grands Projets Inutiles et rétablir les dotations de l’État aux communes. Le transport payant et les sociétés d'économie mixte avec délégation de service public génèrent des coûts qui disparaîtront…

Les rentrées pour les tickets ou cartes mensuelles ne représentaient que 16 % du coût total du fonctionnement du réseau. Certains coûts n'existeront plus avec la gratuité : le contrôle, une partie de l'administration, les automates et leur maintenance… Les dividendes des actionnaires de KÉOLIS auront également disparus…  Le pilier principal du financement restera la cotisation légale « versement employeur » des entreprises de plus de 9 salariés. Le récent passage de 1,8 % à 2 % a provoqué les hurlements des patrons du MEDEF. Oui, c'est là qu'il faut prélever ! De même, il faut rétablir les dotations de l’État aux communes. L'austérité  étrangle les communes. Et puis, enfin, il faut définitivement arrêter ce Grand Projet Inutile qu'est le Palais des congrès. Non, la gratuité n'est pas une utopie sans financement ! C'est un choix de société.

Gratuité scolaire

La gratuité scolaire s’impose depuis 1881. Elle est érigée en principe par le préambule de la Constitution de 1946. Selon le Code de l’Éducation (art. L132-1), « L'enseignement public dispensé dans les écoles maternelles et les classes enfantines et pendant la période d'obligation scolaire […] est gratuit. »
Dans la réalité, à chaque rentrée scolaire, tous les parents d'élèves doivent mettre la main à la poche pour financer des fournitures qui leur sont demandées à partir des listes établies dans les écoles. De plus, les coopératives sont mises à contribution pour l'achat de fournitures scolaires qui relèvent du financement que devrait assurer la commune.
Les militants du groupe « Basta ! » luttent pour que toutes les dépenses pédagogiques des écoles maternelles et élémentaires soient prises en charge par la commune de Metz. Aussi, nous demandons :
¨      La mise en place d’une charte d'équipement pour les écoles établissant, par une concertation entre les écoles et la ville, une liste des équipements nécessaires pour assurer les enseignements définis par les programmes.
¨      Le financement par la commune des dépenses scolaires à hauteur des besoins réels pour satisfaire à l'obligation de gratuité scolaire. Dès à présent, la somme allouée par la ville doit être augmentée de 80 euros par enfant dans les trois types de classes (élémentaires, maternelles et classes spécialisées).