Les candidats de la liste « Basta ! » remercient toutes celles et tous ceux qui ont soutenu leur démarche militante, unitaire et radicale, et rendu possible une campagne dynamique.
Ils remercient les 1154 électrices et électeurs qui leur ont accordé leur voix. Si notre résultat est modeste ils ont, de la sorte, exprimé clairement leur soutien à des propositions d’urgence sociale, démocratique et écologique. Ils ont exprimé leur opposition à la majorité municipale PS-PC-EELV - comme au gouvernement Hollande-Ayrault dont elle est un relai - tout en rejetant la droite et l’extrême droite. En votant pour des salariés, des chômeurs, des jeunes et des retraités – des militantes et des militants - ils ont exprimé leur volonté de bousculer le jeu usé de l’alternance entre politiciens professionnels.
Si la proportionnelle intégrale était appliquée nous aurions obtenu 2 élus mais compte tenu de la loi électorale actuelle, notre score ne nous permet pas d’envoyer des représentants au conseil municipal pour défendre les besoins collectifs de la majorité de la population.
Le taux d’abstention augmente et atteint 51 %. Bien souvent cette abstention reflète non pas l’indifférence, mais l’indignation, voire le dégoût et la défiance car les jeux politiciens entre des personnages qui font semblant de s’opposer ont cessé d’amuser les classes populaires.
21 % des électeurs ont cru bon de porter leur voix sur le FN. Mais l’extrême droite n’est jamais une bonne solution car elle détourne la colère pour nous monter les uns contre les autres. Partout où l’extrême droite triomphe, le patronat pavoise, car divisés nous sommes affaiblis.
Autour de Marie-Jo Zimmermann, la droite unie rêve de revanche mais a si peu à redire à la politique de la majorité sortante qu’elle est condamnée à une surenchère ridicule. Il faut dire que Dominique Gros est loin d’avoir liquidé l’héritage de Jean-Marie Rausch et sa seconde de liste, Aurélie Filipetti, est la ministre d’un gouvernement qui poursuit la politique de Sarkozy. Leurs alliés du PCF épaulés par une partie du PG voulaient jouer sur tous les tableaux - « autonomie » au premier tour pour profiter du ras l’bol, ralliement au second pour sauver leurs élus – mais cette indépendance factice n’a pas payée.
Nous ne sommes pas propriétaires des voix qui se sont portées sur notre liste et comme nous l'avons dit tout au long de notre campagne, nous ne donnons aucune consigne de vote. Pour notre part, les choix porteurs d’avenir sont dans les luttes sociales.
Quel que soit le résultat du second tour, nous savons qu'il faudra continuer à défendre les propositions que nous avons mises en avant pendant notre campagne comme le retour à des services 100 % publics, la gratuité de l’école et des transports, la chasse à la pauvreté plutôt qu’aux pauvres, la réquisition des logements vides et la fin des grands travaux inutiles.
Quoiqu’ils fassent (ou non) au second tour, nous appelons celles et ceux qui ont dit aujourd’hui « basta ! » dans les urnes à le dire dans la rue, lors des mobilisations à venir contre l'austérité, pour l'égalité et le partage des richesses. Plus largement, notre appel s’adresse à toutes celles et tous ceux qui sont révoltés et ne veulent plus laisser à la droite et à l’extrême droite le monopôle de l’opposition au PS qui gouverne pour les riches et les patrons et à ses relais locaux qui font de même à Metz comme ailleurs.
Ils remercient les 1154 électrices et électeurs qui leur ont accordé leur voix. Si notre résultat est modeste ils ont, de la sorte, exprimé clairement leur soutien à des propositions d’urgence sociale, démocratique et écologique. Ils ont exprimé leur opposition à la majorité municipale PS-PC-EELV - comme au gouvernement Hollande-Ayrault dont elle est un relai - tout en rejetant la droite et l’extrême droite. En votant pour des salariés, des chômeurs, des jeunes et des retraités – des militantes et des militants - ils ont exprimé leur volonté de bousculer le jeu usé de l’alternance entre politiciens professionnels.
Si la proportionnelle intégrale était appliquée nous aurions obtenu 2 élus mais compte tenu de la loi électorale actuelle, notre score ne nous permet pas d’envoyer des représentants au conseil municipal pour défendre les besoins collectifs de la majorité de la population.
Le taux d’abstention augmente et atteint 51 %. Bien souvent cette abstention reflète non pas l’indifférence, mais l’indignation, voire le dégoût et la défiance car les jeux politiciens entre des personnages qui font semblant de s’opposer ont cessé d’amuser les classes populaires.
21 % des électeurs ont cru bon de porter leur voix sur le FN. Mais l’extrême droite n’est jamais une bonne solution car elle détourne la colère pour nous monter les uns contre les autres. Partout où l’extrême droite triomphe, le patronat pavoise, car divisés nous sommes affaiblis.
Autour de Marie-Jo Zimmermann, la droite unie rêve de revanche mais a si peu à redire à la politique de la majorité sortante qu’elle est condamnée à une surenchère ridicule. Il faut dire que Dominique Gros est loin d’avoir liquidé l’héritage de Jean-Marie Rausch et sa seconde de liste, Aurélie Filipetti, est la ministre d’un gouvernement qui poursuit la politique de Sarkozy. Leurs alliés du PCF épaulés par une partie du PG voulaient jouer sur tous les tableaux - « autonomie » au premier tour pour profiter du ras l’bol, ralliement au second pour sauver leurs élus – mais cette indépendance factice n’a pas payée.
Nous ne sommes pas propriétaires des voix qui se sont portées sur notre liste et comme nous l'avons dit tout au long de notre campagne, nous ne donnons aucune consigne de vote. Pour notre part, les choix porteurs d’avenir sont dans les luttes sociales.
Quel que soit le résultat du second tour, nous savons qu'il faudra continuer à défendre les propositions que nous avons mises en avant pendant notre campagne comme le retour à des services 100 % publics, la gratuité de l’école et des transports, la chasse à la pauvreté plutôt qu’aux pauvres, la réquisition des logements vides et la fin des grands travaux inutiles.
Quoiqu’ils fassent (ou non) au second tour, nous appelons celles et ceux qui ont dit aujourd’hui « basta ! » dans les urnes à le dire dans la rue, lors des mobilisations à venir contre l'austérité, pour l'égalité et le partage des richesses. Plus largement, notre appel s’adresse à toutes celles et tous ceux qui sont révoltés et ne veulent plus laisser à la droite et à l’extrême droite le monopôle de l’opposition au PS qui gouverne pour les riches et les patrons et à ses relais locaux qui font de même à Metz comme ailleurs.