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27 février 2014, 07:38
Politique élections municipales à metz
Pour Stéphane Aurousseau et ses colistiers, il s’agit d’une manière de rompre avec la « lutte des places ». Elle est en tout cas plus rapide.
Réaliser une liste chez Basta ! prend moins d’une demi-heure. L’organisation des colistiers de Stéphane Aurousseau s’est faite, hier après-midi, par tirage au sort. « La lutte des places, la politique du chef, la culture de la notabilité, nous sommes quelques-uns à y avoir goûté », a expliqué la tête de liste, ancien membre d’Europe Écologie-Les Verts (EELV). Ils n’ont pas aimé.
Seules deux concessions ont été faites. Les quatre premiers sont déjà choisis. Derrière Stéphane Aurousseau, ont été placés Nelly Louvigny ( Fase , Fédération pour une alternative sociale et écologique), Daniel Delrez (exclu temporairement du Parti de gauche) et Barbara Roth (Les Communards). Ils sont une synthèse de Basta ! et de ses aspirations.
Puis un premier tirage au sort a concerné les places de 5 à 15. « Ce sont les gens les plus impliqués », indique Stéphane Aurousseau. Viennent ensuite les quarante suivants, moins prêts à se mettre en avant.
Quatre boîtes au total avaient été prévues, pour tenir compte de la parité hommes-femmes. La main innocente a été Fouad Harjane, syndicaliste CNT, qui ne sera pas sur la liste. « Je suis en conformité avec nos statuts, nous ne pouvons pas être syndicalistes et engagés », dit ce dernier.
La liste Basta ! dessine un paysage politique de personnes souvent engagées dans l’associatif ou le syndicalisme, enseignants, éducateurs, sans emploi, fonctionnaires ou retraités, parfois en rupture de ban avec d’autres partis. Trois anciens membres d’EELV sont ainsi présents.
Le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) y figure aussi. Fernand Beckrich, son porte-parole pour l’occasion, a souligné que cette liste comportait en tant que telle « presque 55 têtes de liste potentielles ». Un tirage intégral a même pu être envisagé lors d’un débat, avant d’arriver au compromis d’hier.
Les quelques colistiers présents ont dit leur plaisir d’être sur une liste « qui a de la gueule » ou « qui se situe clairement dans un courant de lutte des classes ».
La fin du tirage au sort a été saluée par des applaudissements.
« Attention, il ne s’agit pas de loterie , souligne Stéphane Aurousseau. Ce serait le PS ou l’UMP qui ferait cela, l’écho serait différent. » La tête de liste tient un discours très critique sur le manque de renouvellement de la politique, entre une Marie-Jo Zimmermann, députée, tête de liste pour la droite, ou un Jacques Maréchal, « éternel candidat du Front de gauche ». « Il y en a d’autres qui sont compétents, ajoute-t-il. Que ce ne soit pas toujours les mêmes qui se présentent. »
Il a rappelé hier que Basta ! , en cas de non-présence au second tour, ne se ralliera à personne. Cela semblait aller de soi, en effet.
« Ce sont toujours les mêmes éternels candidats qui se présentent »
Ju. B.
Basta ! tire l’ordre de la liste au sort
27 février 2014, 07:38Pour Stéphane Aurousseau et ses colistiers, il s’agit d’une manière de rompre avec la « lutte des places ». Elle est en tout cas plus rapide.
Réaliser une liste chez Basta ! prend moins d’une demi-heure. L’organisation des colistiers de Stéphane Aurousseau s’est faite, hier après-midi, par tirage au sort. « La lutte des places, la politique du chef, la culture de la notabilité, nous sommes quelques-uns à y avoir goûté », a expliqué la tête de liste, ancien membre d’Europe Écologie-Les Verts (EELV). Ils n’ont pas aimé.
Seules deux concessions ont été faites. Les quatre premiers sont déjà choisis. Derrière Stéphane Aurousseau, ont été placés Nelly Louvigny ( Fase , Fédération pour une alternative sociale et écologique), Daniel Delrez (exclu temporairement du Parti de gauche) et Barbara Roth (Les Communards). Ils sont une synthèse de Basta ! et de ses aspirations.
Puis un premier tirage au sort a concerné les places de 5 à 15. « Ce sont les gens les plus impliqués », indique Stéphane Aurousseau. Viennent ensuite les quarante suivants, moins prêts à se mettre en avant.
Quatre boîtes au total avaient été prévues, pour tenir compte de la parité hommes-femmes. La main innocente a été Fouad Harjane, syndicaliste CNT, qui ne sera pas sur la liste. « Je suis en conformité avec nos statuts, nous ne pouvons pas être syndicalistes et engagés », dit ce dernier.
La liste Basta ! dessine un paysage politique de personnes souvent engagées dans l’associatif ou le syndicalisme, enseignants, éducateurs, sans emploi, fonctionnaires ou retraités, parfois en rupture de ban avec d’autres partis. Trois anciens membres d’EELV sont ainsi présents.
Le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) y figure aussi. Fernand Beckrich, son porte-parole pour l’occasion, a souligné que cette liste comportait en tant que telle « presque 55 têtes de liste potentielles ». Un tirage intégral a même pu être envisagé lors d’un débat, avant d’arriver au compromis d’hier.
Les quelques colistiers présents ont dit leur plaisir d’être sur une liste « qui a de la gueule » ou « qui se situe clairement dans un courant de lutte des classes ».
La fin du tirage au sort a été saluée par des applaudissements.
« Attention, il ne s’agit pas de loterie , souligne Stéphane Aurousseau. Ce serait le PS ou l’UMP qui ferait cela, l’écho serait différent. » La tête de liste tient un discours très critique sur le manque de renouvellement de la politique, entre une Marie-Jo Zimmermann, députée, tête de liste pour la droite, ou un Jacques Maréchal, « éternel candidat du Front de gauche ». « Il y en a d’autres qui sont compétents, ajoute-t-il. Que ce ne soit pas toujours les mêmes qui se présentent. »
Il a rappelé hier que Basta ! , en cas de non-présence au second tour, ne se ralliera à personne. Cela semblait aller de soi, en effet.
« Ce sont toujours les mêmes éternels candidats qui se présentent »
Ju. B.
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